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made in moi - Page 20

  • Les filles, les bébés ...La vie ...

    Et un jour, l’on vous dira que vous ne pourrez plus avoir de bébé parce que c’est ainsi.

    Primo, ça ne se fait pas à tout âge et deusio, il faut vous y faire, votre nombre de bébés possibles programmé par votre petite machinerie interne, n’est pas extensible.

    C’est ainsi !

    A un moment donné, bah, ça sera terminé.

    Bon, il est certain que le problème est de déterminer ce foutu moment donné : c’est quoi, ça correspond à quoi, ça s‘évalue comment, ça se rattrape peut être et c’est quoi la méthode ?

    Nan ?

    Comment ça, « nan » ?

    Pas de rattrapage possible !

    Quand c’est foutu, c’est fichu pour de vrai !

    Zut et rate à zut, alors …

     

    Soupir…

     

    Au final, on n’a pas de bol en tant que femme au high QI, glamour, sportive, hipe et tout, et tout.

    Il faut en plus avoir des dons insoupçonnés pour la gestion interne de nos bébés que l’on voudrait bien avoir quand même malgré tout plein d’études longues, foutrement longues, malgré tout plein d’heures durement ardues pour accéder à ce poste si convoité par tous ces mecs qui n’ont rien à comptabiliser, à part peut être, à se soucier à ne pas se les faire couper par une de celle là, sans pitié, qui s’en fout de surcroît de sa gestion de bébés, puisque en fait, elle n’en veut pas et qui, par conséquent, risque fort de devenir la prédatrice redoutée de celui là qui en voulait avec cette autre là, qui elle, en voulait aussi …des bébés .

    (tout le monde suit ?)

    Celle là, en revanche, qui n’a pas fait d’études plus que ça en longues et qui forcément, s’est lancée dans l’actif du sujet et du dégoût, évidemment, du sus visé car ça peut être foutrement moche un actif prompte et obligé.

    Du coup, elle est prête pour la « bébé à pousser attitude » à n’importe quel prix …

     

    Le dilemme du choix, encore, toujours .

     

    Vais je faire un bébé tout de suite ?

    Vais je avoir le temps ?

    Vais je avoir la bonne voiture ?

    Vais je trouver la bonne nounou ?

    Vais je l’inscrire à Oxford ou à Cambridge ?

    Vais je trouver le bon père ?

     

    Ah oui zut !!

     

    On avait oublié cela : on est célibataire !!!

    Ca n’est déjà pas facile de caser un bébé mais un petit ami même pas parfait en plus !

    A la rigueur, un sexboy, histoire de …

     

    Pas de problème, on est la femme …etc ..etc …etc …

    Hop, il faut se trouver un « mecquiseraunpèreidéal » …

     

     

    Fichtre !

    On fait comment et c’est où le bon rayon ?

    Comment ça, ça n’existe pas !

    Fichtre ! (et dubitatif en fort s’il vous plait)

    Ca n’est pas gagné…

     

    Donc au final, en tant que femme au high QI, glamour, sportive, hipe et tout, et tout, il va bien falloir s’y faire à passer sa vie en exclusivement bonne professionnelle au curriculum vitae parfait, enviée, admirée … et irrémédiablement seule.

    Se dire que l’on ne joue pas son destin mais qu’on le reçoit et que le célibat doit alors être accepté comme il se doit, comme un apostolat .

     

    Soupir en re, très gros …

     

    Il y a comme une dissonance dans tout cela, un grain de sable de trop dans le sablier ou « la » goutte d’eau qui fait déborder la vasque.

    Ca serait quand même pas mal que le truc avec un « D » , il aille voir ailleurs si on s’y trouve.

    Qu’est ce que c’est que celui là qui s’acharne sans arrêt, avec ses cases à remplir en pile poil comme il l’a décidé ?

     

    Comment voulez vous après ça, envisager sereinement que la femme est l’avenir de l’Homme ?

     

    Tandis que, durant ce temps là, le masculin en pendant, acoquiné comme il se doit aux actions en éclat, s’évertue en hargneux à saper sans grâce, toute velléité novatrice d’épanouissement tout féminin que la femme, au high QI, glamour, sportive, hipe et tout, et tout, s’était découvert soudainement soudain…

     

    Et votre grand mère de rajouter, en cerise sur le gâteau, bah non, ma petite fille, on ne peut pas tout avoir dans la vie, il va falloir que tu choisisses !

     

    - « Que veux tu ?

     - Juste toi ."

  • Pouvoir oser un choix sans se taire...

    L’on nous agite sans cesse le fait que l’on ne peut pas toujours choisir, que l’on doit faire avec ce que l’on a et pourtant, c’est une question qui revient sans cesse :

    « qu’est ce que tu veux ? » .

     

    Quand on me posait la question pour mon goûter : un bout de pain, frais si possible, du beurre salé et du chocolat noir en carrés, découpés et déposés…

    Huuuummmm !

    Le régal des régals !

    Accompagné l’été, de menthe à l’eau et l’hiver, de lait frais.

    C’était ce que je préférai.

    Néanmoins, la question m’était posée chaque jour jusqu’à ce qu’il n’y est plus maman et plus de goûter, j’avais …Peu de bougies.

    Il en alla de même pour le petit déjeuner, des tartines de pain grillées, l’une au beurre salé et l’autre, à la confiture de fraises, du lait au chocolat et une orange pressée. Elle me proposait également un choix alors qu’invariablement, je décidais toujours des mêmes.

    Cependant à bien y réfléchir, je ne me souviens pas d’avoir un jour émis avec ma petite voix et une hauteur de deux voir trois pommes, « voilà, je voudrai çi ou ça » , en regardant mes parents bien en face, bien campée sur mes petits petons agiles.

    Ah ça nan, nan !

    J’ai bien cherché dans tous les coins de ma petite mémoire, je ne trouve pas de trace d’évènements en ce sens.

     

    C’est peut être, après tout, un truc avec le goût.

    Maman, en astucieuse, avait découvert mes aliments fétiches et pourquoi se compliquer après tout (vous savez comment sont les enfants), ces repas là étaient mes moments plaisirs, les autres…C’était une autre histoire (vous savez toujours comment sont les enfants) .

    J’y pouvais certes découvrir des sensations différentes et il faut bien, chacun ici le sait, y être confrontée à un moment ou à un autre …

    J’admirai ma petite sœur qui chaque matin, réclamait un truc différent et finissait toujours par me demander un bout de mes tartines et si je finissais mon lait ou mon jus d’orange.

    Ca aurait été plus simple de prendre d’emblée la même chose.

    Pourtant, je crois que d’une manière autre, ça lui aurait gâché sa journée et moi, je savais en fait, déjà manger en light …

    Mais, je m’égare.

     

    Qu’est ce que tu veux ?

    Ou

    Qu’est ce que tu choisis ?

     

    Une jupe pour jouer avec les filles ou un pantalon pour courir avec les garçons ?

    Une jupe avec un short en dessous et je pouvais faire les deux ; pourquoi un choix et pas une solution différente ?

    Zut, je m’égare encore ...Ou pas …

     

    Et que je te mixe et te sample, en cheminant avec les bougies s’ajoutant, les différentes orientations pour des choix de carrières, de métiers « sympas » … « Bon, c’est pas tout ça, mais tu choisis quoi ?

    Dis, tu sais, il faudrait vraiment que tu saches ce que tu veux !

    Je ne serai pas toujours là pour t’aider » …

    Et j’en passe, peut être les meilleures ?

     

    Et l’on est là en se disant que c’est pas mal et que ça va bien avec les notes couchées là, que ça n’est pas salissant et que ça gagne « bien » …

     

    Zou, c’est parti !

     

    Heu …

    C’est quoi ça ?

    « attention chômage, mauvaise orientation »

    Zut, je fais quoi ?

    Se planter ou réussir …

    Zut, je choisis quoi ?

    Paniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiique !!!

    Et puis …

     

    Il y a soudain, surgit de nulle part, du « dont on ne sait d’où » et pas au milieu de la nuit, l’ancien, voir plusieurs d’ailleurs, ça a existé en bande, si si , qui te lancent comme ça, avec l’air de ne pas y toucher et de manière toute surprenante, rapport avec l’âge canonique imaginé par tes soins et qu’avec ces ans là, c’est plutôt radotage et casse esgourdes,

    « Ne t’inquiète pas, tu vas faire un boulot chiant, c’est certain.

    En revanche, quand tu seras à la retraite, tu pourras faire tout ce que tu veux !

    Après tout, c’est pour ça que l’on a bossé et que l’on a tenu bon, non ?

    Se faire un petit truc sympa quand on en aura le droit avec l’argent que l’on aura durement gagné… »

    Et la petite bande rit et rit en voyant ton air déconcerté au prime abord et rassuré, en tout bien considéré …

    Ouf !

     

     

    Et Papy,  réveilles toi !

    Ohé, on se réveille l’ancêtre !

    Pas croyable ça !

    Dormir dans la file d’attente !

    C’est ton tour, Papy !

    Qu’est ce que tu veux aujourd’hui, une couverture ou un manteau ?

    Il est bien ton nouveau carton imperméabilisé ?

    Arrête de chialer, tu n’avais qu’à pas faire les mauvais choix ! »

     

    Et dire qu’il y a quelques années de cela, l’on se serait pris une torgnole à parler ainsi à un « vieux » …